Bassins de rétention, eaux pluviales : quel entretien ?

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Les tâches d’entretien pour les bassins de rétention sur un site industriel ou logistique sont essentielles pour assurer leur bon fonctionnement et prévenir les risques environnementaux. Voici un résumé des tâches d’entretien qui peuvent être nécessaires :

  1. Inspection régulière : Vérifier l’état général du bassin, y compris l’intégrité de la structure, la présence de fissures ou d’érosion.
  2. Nettoyage : Enlever les débris, les sédiments et la végétation qui peuvent s’accumuler dans le bassin. Cela peut nécessiter un dragage périodique pour maintenir la capacité de rétention.
  3. Vérification des pompes : Si le bassin est équipé de pompes de puisard ou d’autres systèmes mécaniques, ceux-ci doivent être régulièrement inspectés et entretenus. Cela comprend la vérification du bon fonctionnement des pompes, le nettoyage de la pompe et de la conduite de refoulement, et la vérification du bon fonctionnement de l’interrupteur à flotteur.
  4. Entretien des vannes et des conduites : S’assurer que toutes les vannes et conduites fonctionnent correctement et ne sont pas obstruées.
  5. Contrôle de la végétation : Gérer la croissance de la végétation autour et dans le bassin pour éviter l’obstruction des flux d’eau et maintenir l’intégrité des berges.
  6. Gestion de la qualité de l’eau : Surveiller la qualité de l’eau pour détecter la présence de contaminants et prendre des mesures si nécessaire.
  7. Préparation pour les conditions hivernales : S’assurer que les systèmes de drainage sont dégagés et que les pompes et les tuyaux ne sont pas susceptibles de geler.
  8. Maintenance préventive : Effectuer des contrôles réguliers pour identifier et réparer les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent graves.
  9. Documentation et conformité : Tenir à jour les registres d’entretien et s’assurer que le bassin de rétention est conforme aux réglementations locales et nationales.

Pour plus de détails sur l’entretien des pompes de puisard, vous pouvez consulter SafetyCulture, qui fournit des informations sur la fréquence et les types de maintenance nécessaires pour les pompes de puisard, qui sont souvent un élément clé des systèmes de bassin de rétention.

Il est également important de consulter la réglementation locale, comme l’arrêté du 11/04/17 relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, pour des directives spécifiques liées à l’entretien des bassins de rétention dans le contexte industriel ou logistique. Vous pouvez trouver plus d’informations sur le site AIDA INERIS.

France Faucardage peut vous assister dans le contrôle des végétaux, (phragmites) et plantes aquatiques indésirables. Cet entretien se réalise en saison hivernale ou au début du printemps lors des premières repousses. Elle peut s’accompagner d’un aspiro-dragage pour retirer les boues et vases. Nous consulter au 0601714953 pour un premier avis et une estimation de coûts.

Les températures baissent dans l’étang.

En automne et en hiver, le refroidissement de l’eau dans un étang a un impact significatif sur la croissance des végétaux aquatiques. Lorsque la température de l’eau diminue, les processus biologiques qui régulent la photosynthèse et la respiration des plantes aquatiques sont ralentis. La photosynthèse, qui est essentielle pour la croissance des plantes, devient moins efficace à des températures plus basses.

En conséquence, les végétaux aquatiques réduisent leur activité métabolique et ralentissent leur croissance pour économiser de l’énergie. Les nutriments présents dans l’eau deviennent moins disponibles et sont moins facilement absorbés par les racines des plantes. De plus, le manque de lumière solaire pendant les mois d’hiver contribue également à la baisse de la croissance des végétaux aquatiques.

  1. Température de l’eau : L’un des facteurs les plus importants est la baisse de la température de l’eau en hiver. Les réactions chimiques et biologiques qui régissent le métabolisme des plantes sont fortement influencées par la température. À des températures plus basses, les enzymes responsables des réactions métaboliques fonctionnent moins efficacement, ce qui ralentit l’ensemble du processus métabolique.
  2. Photosynthèse ralentie : La photosynthèse est le processus par lequel les plantes convertissent la lumière solaire en énergie chimique sous forme de glucose. En hiver, la lumière du soleil est moins abondante et moins intense, ce qui réduit la capacité des plantes à effectuer la photosynthèse de manière efficace.
  3. Disponibilité des nutriments : Les nutriments essentiels à la croissance des plantes, tels que l’azote, le phosphore et le potassium, sont moins disponibles dans l’eau froide. Les processus de décomposition des matières organiques sont ralentis à des températures basses, ce qui signifie que les nutriments sont moins libérés dans l’eau pour être absorbés par les racines des plantes.
  4. Respiration réduite : Les plantes respirent en utilisant l’oxygène pour libérer l’énergie stockée dans les molécules de glucose lors de la photosynthèse. En hiver, la respiration des plantes ralentit car les réactions biochimiques associées à ce processus sont affectées par la baisse de température.
  5. Moindre activité enzymatique : Les enzymes sont des protéines qui catalysent (accélèrent) les réactions chimiques dans les cellules des plantes. À des températures plus basses, l’activité enzymatique est réduite, ce qui a un impact sur divers processus métaboliques, y compris la synthèse des composés nécessaires à la croissance.
  6. Réponses hormonales : Les plantes produisent des hormones qui régulent leur croissance et leur développement. En hiver, les niveaux et les activités de ces hormones peuvent être modifiés en réponse aux variations de température et de lumière, ce qui influence la croissance et l’activité métabolique des plantes aquatiques.

Ce ralentissement de la croissance des plantes aquatiques a un impact sur l’écosystème de l’étang dans son ensemble. Les espèces qui dépendent des plantes pour la nourriture et l’abri peuvent rencontrer des difficultés pendant cette période. Cela peut également influencer la disponibilité de l’oxygène dans l’eau, car les plantes sont des producteurs d’oxygène importants pendant la photosynthèse.

En conclusion, le refroidissement de l’eau d’un étang en hiver a un effet direct sur la croissance des végétaux aquatiques, ce qui a des répercussions sur l’ensemble de l’écosystème de l’étang. Il est important de prendre en compte ces facteurs lors de la gestion et de l’entretien des étangs pour préserver l’équilibre biologique de l’environnement aquatique.

Coupe des roseaux, la saison se prépare

Difficile de venir à bout du roseau, en pleine croissance il demande des moyens de coupe et d’évacuation considérables, et lorsqu’il est enfin fragilisé après l’été, l’énergie nécessaire à la prochaine croissance reste contenue dans le rhizomes.

Dès lors, comment venir à bout d’une vaste étendue de roseaux ?

Le cycle de croissance du roseau en Europe suit un schéma annuel typique des plantes aquatiques. Au printemps, les rhizomes du roseau commencent à germer, produisant de nouvelles pousses vertes qui émergent de l’eau. Ces jeunes pousses se développent rapidement grâce à l’abondance de lumière solaire et à l’apport en nutriments provenant de l’eau.

Pendant l’été, le roseau atteint son apogée de croissance. Les tiges s’allongent et les feuilles se développent pleinement. C’est à ce stade que les roseaux sont généralement les plus vigoureux et les plus adaptés à la récolte. Ils fournissent une abondance de matériel pour diverses utilisations artisanales.

À l’automne, le rythme de croissance ralentit progressivement. Les tiges plus anciennes commencent à jaunir et à se dessécher. C’est également à cette période que la plante prépare ses réserves pour la saison hivernale.

En hiver, le roseau entre en période de dormance. Les parties aériennes de la plante meurent, tandis que l’énergie est stockée dans les rhizomes sous l’eau. Cette phase de repos est cruciale pour la survie de la plante et prépare le terrain pour la nouvelle pousse au printemps suivant.

Ce cycle annuel du roseau en Europe est adapté à son environnement aquatique et permet à la plante de prospérer dans les zones humides caractéristiques du continent.

Epuiser le rhizome.

Seule solution viable, la coupe mécanique doit intervenir à deux périodes

  • au moment de la repousse au printemps, pour priver le rhizome d’oxygène en supprimant son accès à la surface.
  • en automne pour profiter de la fragilité de la masse organique et enlever tout ce qui contribue à alimenter le rhizome.

Vous pouvez nous consulter au 0601714953 pour évaluer la meilleure approche selon les surfaces à nettoyer dans votre étang.

Les plantes invasives

Quelques illustrations et explications concernant les espèces les plus couramment rencontrées en France.


Toutes les plantes ne se faucardent pas ! Attention !

La jussie (Ludwigia grandiflora/urugayensis) et la jussie rampante (Ludwigia peploides) originaires d’Amérique du sud sont des espèces qui doivent être arrachées sinon, le faucardage va leur permettre de s’étendre et de proliférer par bouturage et colonisation. L’arrachage (manuel ou mécanique) permet d’enlever au passage une partie du système racinaire de la jussie.

Par Père Igor — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4793361

Myriophylle (Myriophyllum) dit Myriophylle du Brésil et myriophylle en épi (Myriophyllum spicatum), sont des plantes d’aquarium qui ont colonise nos cours d’eau, leurs longueurs peuvent être impressionnantes et parfois elles ne sortent pas de l’eau, leur croissance est rapide et elles empêchent la bonne oxygénation des étangs. La coupe mécanique du myriophylle en épi conduit a une dissémination contre productive, la plante se reproduisant également par son rhizome.

André Karwath aka Aka

Le cornifle immergé aussi appelé cornifle nageant ou cératophylle épineux (Ceratophyllum demersum) est une espèce de plantes aquatiques (vivaces) de la famille des Ceratophyllaceae, à tiges dépourvues de racine.
En milieu naturel, quelques feuilles se transforment en organes semblables à des racines (rhizoïdes) qui fixent les tiges au sol .
L’espèce est relativement ubiquiste, supportant des températures de 10 à 30 °C, et un pH de 6 à 9. Espèce des zones humides, à répartition cosmopolite. Elle apprécie les cours d’eau à débit lent, voire stagnant. Le Ceratophyllum demersum ne possède pas de racines mais se fixe au sol à l’aide de rhizoïdes. Sa tige est dressée, légèrement cassante, ses feuilles sont disposées en verticilles autour de la tige. Les feuilles sont vert foncé et raides ; elles se divisent de façon dichotomique leur donnant un aspect fourchu. Elles se terminent, à leurs extrémités, par des épines molles.

Cette plante contribue à l’épuration de l’eau et peut produire des herbiers hauts et denses. Ces derniers sont un abri pour certains poissons et leurs alevins, mais aussi un support de vie pour des nombreux autres organismes (petits crustacés, mollusques, hydres, bryozoaires, etc.).
Les rhizoïdes apparaissent fréquemment sur un morceau de tige, avant que ce dernier ne se sépare de la plante mère. Le Cératophylle peut accumuler de l’oxygène gazeux dans des espaces intercellulaires et ainsi flotter ou se maintenir vertical, sans nécessiter de tige ligneuse.

Attention, si son développement n’est pas contrôlé, cette plante étouffe rapidement faune et flore aux alentours.

Par Christian Fischer, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2285939


Egeria densa
Les Egeria vivent dans de nombreux types de zones humides tempérés et subtropicaux, plutôt dans des eaux lentes, mais parfois aussi dans des eaux stagnantes, y compris désormais hors d’Amérique du Sud dans plusieurs régions où l’espèce a été volontairement ou involontairement introduite par l’Homme.

Espèce très invasive, Egeria densa se montre capable de bien exploiter une faible luminosité, ce qui la favorise dans les eaux turbides par rapport à d’autres plantes vivant dans le même milieu

Par Kristian Peters — Fabelfroh 15:14, 16 March 2006 (UTC) — Photographie personnelle, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=637485
Moyens de lutte
De nombreux auteurs plaident pour une législation plus adaptée, dont dans le droit européen de l’environnement, qui devrait selon eux assurer « l’interdiction totale d’importer, vendre ou cultiver l’Egeria densa (et d’autres plantes aquatiques potentiellement envahissantes) » qui serait « le moyen le plus efficace pour lutter contre l’envahissement par cette espèce ».

Elodée du Canada

L’élodée du Canada ou peste-d’eau (Elodea canadensis) est une espèce de plantes aquatiquesmonocotylédones de la famille des Hydrocharitaceae, originaire d’Amérique du Nord.
C’est une plante aquatique vivace. Elle est complètement immergée, à l’exception des petites fleurs blanches qui éclosent à la surface de l’eau, reliées à la plante par un fin pédoncule. C’est une espèce dioïque, c’est-à-dire à sexes séparés. En Europe, il n’existe que des pieds femelles.

L’introduction de cette plante dans les cours d’eau d’Europe et d’autres parties du monde, suivie de celle de l’élodée de Nuttall et d’autres, a créé certains problèmes du fait de la prolifération incontrôlable des élodées, qui peuvent en outre créer une augmentation du pH lorsqu’elles sont en surnombre, provoquant parfois des alcaloses fatales chez les poissons à partir d’un pH de 93. On est donc ainsi passé d’une dissémination volontaire dans les aquariums (éthélochorie) à une dissémination incontrôlée (agochorie).