Selon la superficie, la profondeur de l’étang ou du cours d’eau ; selon les espèces à contrôler et les conditions de travail et d’accès, différents matériels peuvent être utilisés. Le choix du matériel conditionne étroitement le mode opératoire ainsi que le tarif journalier de l’intervention.
Bargue amphibie : polyvalence
Ainsi la barge amphibie, dite « porte-outil » permet une coupe et un ramassage, elle se révèle lente et maladroite pour les rivières et les étangs encombrès tout en permettant, dans un second temps, de déposer sur les berges les résidus de coupe. Les principales marques d’engin amphibie sur le marché français sont les Truxor et les Mobitrac. Ce sont des engins flottants capables de se mouvoir dans et hors de l’eau. Leur polyvalence leur permet de réaliser des travaux divers selon l’outil mis en place : aspiration des vases, fraisage des nénuphars ou faucardage des plantes aquatiques et des algues.
Bateau faucardeur : la coupe la plus rapide
Le bateau faucardeur permet une coupe rapide, cependant il ne permet que de pousser au bord de l’étang les résidus, charge à un travail manuel ou mécanisé de les sortir de l’eau. Le bateau permet de couper jusqu’à 5 000 m² par jour et beaucoup plus dans les étangs au fond régulier..
Equipé de lames frontales ou d’un faucard latéral plus maniable, le bateau faucardeur que nous utilisons est propulsé par un moteur hors-bord de 50 cv qui permet une avancée rapide dans les herbiers les plus compacts.
Les outils manuels (et electroportatifs).
Les outils manuels ou électriques apparus récemment sur le marché ne permettent pas d’envisager le faucardage au delà d’une mare (1 000 m² et moins). C’est un travail physique qui demande souvent de descendre dans l’eau pour avoir quelque efficacité.
Les néerlandais, exposés à des faucardages et entretien de fossés importants, ont développé d’imposantes machines dont l’usage et les coûts d’exploitation les réservent aux collectivités pour d’importants travaux (canal de navigation fluvial, port fluvial…).